Croiser les représentations

De Wiki @ Brest

Révision de 10 mai 2013 à 12:12 par Briand (discussion | contributions) (Page créée avec « 1.1 « Croiser les représentations pour construire ou évaluer un projet partagé » 1.2 Résumé Il s’agit d’une méthode d’animation participative destinée à... »)

(diff) ← Version précédente | Voir la version courante (diff) | Version suivante → (diff)

1.1 « Croiser les représentations pour construire ou évaluer un projet partagé »

1.2 Résumé Il s’agit d’une méthode d’animation participative destinée à identifier (pour les prendre en compte comme un atout) les convergences et les divergences de représentations qui existent nécessairement au sein de toute collectivité, communauté ou groupe de personnes engagées dans un projet commun.

1.3 Pourquoi se lancer dans l’utilisation de cette méthode ?  Quels que soit le projet collectif susceptible d’associer différentes catégories d’acteurs à son élaboration puis à sa mise en œuvre, la méthode qui consiste à collecter puis à croiser les points de vue (les représentations) que peuvent avoir les différents protagonistes de ses enjeux, permet le plus souvent d’engager une dynamique collaborative qui contribue au succès de l’initiative. Il est ainsi normal et légitime, à l’échelle par exemple d’un territoire local, qu’un simple habitant, un élu local, un responsable syndical, un travailleur social, un chef d’entreprise ou encore un responsable associatif aient une vision différente des enjeux et des solutions à apporter à une question d’aménagement du territoire, de développement économique, de service public, de cohésion sociale, de gouvernance participative… Pourtant, lorsque se donne la peine de collecter individuellement ces différents avis, puis de superposer les réponses que chaque groupe peut y apporter, on s’aperçoit que les convergences sont toujours plus importantes que les divergences. Acter les convergences permet d’établir un socle de consensus pour l’action. Il n’en existe pas moins de nombreux points de convergences dont l’identification permet d’acter les bases indispensables du travail en commun.

1.4 A savoir avant de se lancer (difficulté -1 à 5 étoiles, temps et moyens nécessaires, coûts) Préparer sérieusement l’exercice par des rencontres avec les acteurs, un diagnostic partagé et/ou une démarche d’évaluation *** Avoir déjà participé à un exercice du même type, ou bien s’être « fait la main » au cours d’un ou deux exercices « à blanc » **

2 Comment faire ?

2.1 La recette pour les pressés Il s’agit tout d’abord d’élaborer de formuler nombre restreint (6 ou 7) de questions stratégiques et prospectives, susceptibles d’interpeller vigoureusement les participants à l’exercice sur les finalités, les résultats, la mise en œuvre et la gouvernance du projet considéré. Ces questions sont formulées de telle manière qu’il puisse y être apportée sous la forme d’une note évaluative, une réponse collective par chaque groupe de parties-prenantes. Présentées et explicitées devant l’ensemble des participants en introduction de l’atelier, les questions sont ensuite débattues en groupes de travail (spécialisés par « catégories » de parties-prenantes) pendant 60 ou 90 minutes. Un animateur est chargé dans chaque groupe de conduire le débat sur chacune des questions et de proposer à son terme d’y répondre par l’affectation d’une note consensuelle. A l’issue de ce premier temps de travail, les animateurs superposent les réponses de chaque groupe, pour en identifier les convergences (appréciations unanimement positives ou négatives) et les divergences (questions auxquelles les groupes donné des réponses opposées). Ce temps de travail des animateurs (15 à 20 minutes) est l’occasion pour les autres participants d’une pause conviviale. Un deuxième temps de travail réunissant tous les participants permet alors d’acter les points convergences qui constitueront un « socle de consensus objectivé » pour l’évaluation, puis de débattre point par point des divergences afin d’en comprendre et d’en intégrer les ressorts, lesquels constitueront un précieux gisement d’informations pour l’amélioration de l’action.

2.2 A faire avant Bien expliciter le principe de l’exercice dans l’invitation faite aux participants Bien maîtriser son sujet Formuler un corpus de questions pertinentes Proposer une composition des groupes de parties-prenantes qui fasse sens Disposer d’un lieu adéquat (une ou plusieurs salles) et d’un temps minimum de 3h

2.3 A faire pendant L’exercice se déroule en trois temps, avec une pause entre le deuxième et le troisième temps : Premier temps : L’animateur principal présente à l’ensemble des participants le principe de l’exercice, en précise le déroulement, indique les objectifs et la restitution qu’il en sera faite ainsi que la composition des groupes de travail. Puis il présente rapidement le corpus de questions et en précise la logique ainsi que la manière d’y répondre (notation de 1 à 4). Un temps court de questions/réponses (éclaircissements) peut s’en suivre. Deuxième temps : Les groupes de travail (12/15 personnes maxi représentant une « catégorie » de parties-prenantes homogène) se réunissent au quatre coins de la salle ou dans des salles contigües. Chaque groupe est doté en son sein un animateur (assisté éventuellement d’un rapporteur) préalablement briefé sur la méthode d’animation, qui va : Introduire l’atelier et rappeler son principe de fonctionnement après avoir procédé à un rapide tour de table (chacun des participants va être invité à tour de rôle à s’exprimer sur chaque question (mais peut aussi indiquer qu’il ne souhaite pas répondre), sans prendre plus d’une minute par intervention. A la fin du tour de table l’animateur propose une note de 1 à 4 que pourrait attribuer le groupe à la question. La note est attribuée par consensus mais en cas de divergence dans le groupe la question n’est pas notée et est signalée par une croix). Animer les tours de table successifs pour chacune des questions (l’animateur lit et commente le corps général de la question. Puis il énonce la première question et lance le tour de table. S’il estime qu’un participant sort du sujet ou consomme trop de temps de parole l’animateur intervient avec humour et bon sens. Même s’il est secondé par un rapporteur, l’animateur prend des notes sous forme de mots clés pour retenir les termes du débat et les principaux motifs de la note attribuée par le groupe à chaque question. A l’issue du tour de table il propose une note. Les participants acquiescent par consensus ou expriment des avis divergents. L’animateur écrit la note en face de la question sur sa feuille du groupe. L’animateur énonce ensuite la deuxième question et lance le tour de table en commençant par un autre participant que celui/celle qui a répondu en premier à la question précédente).

Mettre au propre la synthèse (à l’issue de l’atelier l’animateur rejoint ses collègues des autres groupes et recopie ses notes sur la feuille de synthèse. Il donne ses indications de vote au rapporteur général. Puis au cours de la réunion plénière, il seconde le rapporteur général dans l’explicitation des notes attribuées par son groupe).

Troisième temps : Les animateurs et rapporteurs se réunissent 10/15 minutes pendant que les participants sont invités à faire une pause (qui peut éventuellement comprendre des rafraichissements et une collation en fonction de l’horaire retenu pour la séquence) pour élaborer une première synthèse de l’exercice (à chaud) avant de la restituer et d’en débattre avec l’ensemble des participants : Les feuilles de réponses de chaque groupe sont « superposées » pour faire apparaître « par transparence » les convergences positives (tous les groupes ont attribué une note 3 ou 4 à telle question), les convergences négatives (tous les groupes ont attribué une note 1 ou 2 à telle question), et les divergences (tel groupe a porté une appréciation négative alors que les autres ont donné des notes positives, ou vice-versa). Les convergences sont rapidement analysées pour être présentées à chaud en indiquant aux participants qu’elles forment « un socle de consensus » sur lequel ils vont pouvoir efficacement adosser la construction ou l’amélioration de leur projet. Puis c’est au tour des points de divergences d’être analysés au regard des débats qui ont eu lieu dans chaque groupe pour aboutir à des notations contradictoires. Lors de la réunion plénière, les points de divergence sont présentés un par un et explicités par les animateurs et participants des groupes concernés. L’animateur principal conclut la séquence par une synthèse à chaud, valorisant le socle de consensus et démontrant que les divergences de représentations constituent une richesse pour le groupe du moment que chacun en son sein reconnaît à l’autre le droit de penser différemment.

2.4 A faire après (avec quoi repart-on ? comment partager et diffuser ? évaluation) A l’issue d’un tel exercice, il revient à l’animateur de réaliser une synthèse écrite, complète et rédigée, comprenant : Un rappel des questions et de leur genèse. Un tableau récapitulatif des réponses apportés par les trois groupes. Une synthèse rédigé du contenu des débats des groupes pour chacune des questions. La synthèse des convergences et la description du socle de consensus. La liste des points de divergence et l’explication de leurs raison d’être. Eventuellement un tableau AFOM (atouts, faiblesses, opportunités, menaces) reprenant les principaux enseignements de l’exercice.

3 Mieux comprendre la méthode

3.1 L’origine de la méthode et son histoire Mes premiers contacts avec cette idée féconde de travailler sur le croisement des représentations datent des années 90 à l’occasion de trois rencontres importantes avec : Yves Gorgeu (directeur d’études à Mairie-conseils et à la Fédération des Parcs Naturels Régionaux, figure historique du développement local) qui a théorisé l’idée du croisement des regards dans ses travaux avec acteurs territoriaux du Paysage (premières chartes paysagères), Claude Holl (un ingénieur agronome féru d’éducation populaire) qui a animé un programme européen de « gestion concertée de l’eau » sur les bassins versants, en croisant (par exemple) les représentations (contrastées !) des agriculteurs riverains, des pêcheurs, des kayakistes et des Maires des communes riveraines… Et surtout Patrick Viveret qui m’a donné à comprendre tout l’intérêt et la richesse des convergences et divergences pour l’élaboration d’un consensus.

3.2 Les étapes marquantes, les détournements et évolutions du projet initial,  Expérimentée la première fois au cours de cette même décennie avec les acteurs territoriaux de l’insertion (comment un élu local, un travailleur social et un bénéficiaire du RMI se représentent-ils l’utilité d’un chantier d’insertion…), la méthode s’est perfectionnée et enrichie jusqu’à aujourd’hui au service de mon activité de conseil au sein de la Scop Sapie. Elle s’est avérée de plus en plus pertinente au fil de l’expérience acquise dans des missions d’évaluation, d’accompagnement de démarches prospectives et de construction de projets partagés. Sans cesse en évolution pour s’adapter aux contextes spécifiques de chaque mission, c’est la première fois que je m’efforce de la documenter pour en décrire le code-source.

3.3 Les freins, les problèmes non résolus, les défis Je n’ai pas rencontré de freins à proprement parler. Mais l’analyse a posteriori d’une ou deux sessions dont les résultats avaient été moins probants a montré que la qualité du travail préalable avec les acteurs était prépondérante. La méthode ne souffre pas de reposer sur un questionnement qui ne soit pas véritablement en résonnance par rapport au contexte et aux préoccupations des parties-prenantes. Le défi serait que la « libération » de cette méthode permette d’en démultiplier l’usage et le nombre d’animateurs, afin de vérifier sa pertinence à un plus large échelle tout en l’améliorant de manière collaborative.

3.4 Les éléments facilitateurs Sur le principe du recours à cette méthode d’animation participative les éléments facilitateurs sont : De l’appliquer à une problématique complexe, bien identifiée et concernant différentes catégories d’acteurs. De pouvoir constituer des groupes (de 2 à 4 maximum, l’idéal étant 3) qui se reconnaissent dans une définition commune (habitants, élus, techniciens…) ou un regard commun (usager ou prestataire de services publics par exemple). Concernant l’organisation matérielle de cette méthode, les éléments facilitateurs sont : D’arriver à programmer un horaire qui conviennent à tous les acteurs (le format 18h – 21h30 avec une pause grignotage par exemple). De disposer d’une grande salle pas trop sonore où se tiendront les plénières et les groupes, ou bien de petites salles adjacentes pour les groupes de travail.

3.5 Conditions de réutilisation Le partage de la recette et l’utilisation de la méthode par d’autres que moi.

3.6 Exemples concrets  Je donne en annexe deux exemples de synthèse d’exercices réalisés avec une communauté de communes pour son projet de développement et avec un groupe de coopératives agricoles pour l’évaluation de le démarche RSE.

4 Des ressources pour aller plus loin

4.1 Bibliographie : Cette note en constitue sans doute le premier item.

4.2 Pour ne pas rester seul : Créer un réseau avec celles et ceux qui tenteront l’expérience.

4.3 Quelques ressources pratiques : Je joins également en annexe un exemple de courrier d’invitation aux participants, ainsi qu’un vade-mecum à l’usage des animateurs.

4.4 Retours d’expérience de ceux qui ont testé cette recette : Partagée au sein de la Scop Sapie, la méthode est aujourd’hui utilisée avec bonheur par quelques unes de mes collègues.

4.5 Passer à l’échelle ? A venir grâce à cette initiative de partage de recettes libres.







Bernard Brunet cc BY SA Mai 2013

EXEMPLE DE QUESTIONS ET DE LA SYNTHÈSE DES NOTES APPORTÉES PAR TROIS GROUPE DE PARTIES PRENANTES D’UN PROJET DE DÉVELOPPEMENT INTERCOMMUNAL Chaque groupe devait attribuer une note de 1 à 4 (1 = pas vraiment / 2 = éventuellement / 3 = oui / 4 = oui vraiment) qui traduise (après en avoir discuté) pour chacune des propositions ci-dessous, son opinion sur ce que devraient être le rôle et les objectifs de la communauté de communes.

LES TROIS GROUPES ONT AINSI RÉPONDU AUX QUESTIONS :


A B C PENSEZ VOUS QUE LE RÔLE DE LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES… Devrait être encore aujourd’hui de répartir systématiquement entre les communes, une part des financements issus de la fiscalité intercommunale et/ou des subventions mobilisées auprès de ses partenaires (Europe, Etat, région, Département…) ? Devrait être d’abord d’organiser la complémentarité des fonctions du territoire (habitat, économie, environnement…) et des services à la population entre les communes de façon à optimiser l’utilisation de l’argent public et le service rendu à la population ? Devrait être un jour, de se doter d’un projet politique global pour son territoire, en travaillant à une charte de développement qui pourrait se fixer des objectifs à moyen et long terme en matière de développement durable ? Devrait être aussi de conforter la spécificité, l’identité et l’autonomie de développement du territoire (en fusionnant éventuellement avec la CC voisine) afin de jouer pleinement sa fonction de bassin de vie intermédiaire entre la plaine et la montagne ?


1


3


4


4


1


4


3


4


1


4


4


4

PENSEZ VOUS QUE LES OBJECTIFS DE COMMUNAUTÉ DE COMMUNES … Devraient principalement permettre de conforter le développement économique et l’emploi au travers de l’accueil et de l’appui aux entreprises, du développement du tourisme, du soutien à l’agriculture ? Devraient permettre de peser plus efficacement sur l’aménagement du territoire intercommunal, en acquérant une plus grande maîtrise du foncier (pour l’économie, l’habitat, l’environnement, l’agriculture…) et en s’investissant dans la consolidation et l’adaptation des services au public (transports/mobilité, maisons de service public, offre de soins, accès aux administrations…) ? Devraient permettre d’amplifier l’effort en faveur de la qualité de la vie pour les habitants du territoire intercommunal, grâce notamment à des initiatives favorisant l’accès au logement, les services à la population (petite enfance, personnes âgées, offre culturelle, activités sportives et de loisirs…) ? Devraient permettre de mieux prendre en compte la protection de l’environnement (notamment l’équilibre entre les fonctions du territoire -résidentielle, économique, touristique, écologique-), la gestion durable de la ressource en eau, les économies d’énergie et le recyclage des déchets ?

3


4



4


4

3


3



3


2

3


X



4


3

ET LA SYNTHÈSE RÉALISÉE EN CONCLUSION DE LA SÉQUENCE :

1/ Il est urgent pour la communauté de communes de se doter d’un projet de développement global pour son territoire. 2/ La priorité d’un projet intercommunal, c’est d’organiser le maillage et la complémentarité des fonctions et des services sur son territoire. 3/ Le développement économique est un objectif central pour l’action de la communauté de communes. 4/ La maîtrise foncière pourrait être un levier essentiel pour la compétence aménagement du territoire de la communauté de communes. 5/ Dans le domaine social et culturel, les services à la population ont vocation à être développés par la communauté de communes. 6/ La protection et la mise en valeur de l’environnement sont considérés comme un enjeu important dont il conviendra cependant de préciser les objectifs. 7/ La question des priorités reste entière.




SYNTHÈSE ET ENSEIGNEMENTS DE L’EXERCICE D’AUTO-ÉVALUATION CROISÉE CONDUIT AVEC LES PARTIES-PRENANTES DU PROGRAMME 3D EN AQUITAINE LE 31 MAI 2012





Présentation de l’exercice C’est dans le cadre d’une « évaluation accompagnée » de son programme de développement durable, que Coop de France a proposé à Coop de France Aquitaine d’organiser une séquence d’évaluation croisée du programme 3D. Le concept de l’évaluation croisée consiste à recueillir puis à confronter, le jugement spécifique que les différentes parties prenantes d’une action peuvent formuler quant à son son impact sur les enjeux de la dite action. Pour ce qui concerne le programme 3D, il s’est donc agit dans un premier temps d’élaborer de formuler nombre restreint de questions évaluatives, susceptibles d’interpeller ses différentes parties-prenantes sur les résultats qu’il avait pu générer pour les entreprises concernées. Ces questions ont été formulées de telle manière qu’il puisse y être apporté (sous la forme d’une note évaluative) une réponse collective par chaque groupe de parties-prenantes. Présentées devant l’ensemble des participants en introduction de l’atelier, les questions ont ensuite ensuite débattues en trois groupes de travail constitués respectivement des « fondateurs de la démarche 3D », des « entreprises 3D » et des « parties-prenantes externes » de 3D en Aquitaine. Un animateur a été chargé dans chaque groupe de conduire le débat sur chacune des questions et de proposer à son terme d’y répondre par l’affectation d’une note consensuelle. A l’issue de ce premier temps de travail, les animateurs ont superposé les réponses de chaque groupe, pour en identifier les convergences (appréciations unanimement positives ou négatives) et les divergences (questions auxquelles les groupes donné des réponses opposées). Un deuxième temps de travail réunissant tous les participants a alors permis d’acter les points convergences qui constituent de fait un « socle de consensus objectivé » pour l’évaluation, puis de débattre point par point des divergences afin d’en comprendre et d’en intégrer les ressorts, lesquels constitueront un précieux gisement d’informations pour l’amélioration de l’action.

SYNTHÈSE DES RÉPONSES APPORTÉES AUX QUESTIONS ÉVALUATIVES PAR LES TROIS GROUPES DE PARTIES-PRENANTES DE LA DÉMARCHE 3D Notes de 1 à 4 (1 = pas vraiment / 2 = éventuellement / 3 = oui / 4 = oui vraiment) attribuées par les groupes des « fondateurs » (A), des « entreprises 3D » (B) et des « parties-prenantes externes » (C) pour chacune des questions ci-dessous.

PENSEZ AINSI VOUS QUE (de votre point de vue) :


A B C

Que la démarche 3D, auprès des parties prenantes internes des coopératives 3D, a permis : De favoriser l’implication des salariés, des administrateurs et des producteurs dans le projet développement durable de l’entreprise ? De mieux anticiper les exigences réglementaires (en matière de SST, de sécurité alimentaire ou de responsabilité environnementale par exemple) ? D’améliorer le climat social et le dialogue dans l’entreprise ? De conforter les valeurs coopératives au sein de l’entreprise et notamment de sa gouvernance ?

4

4


3

4

3

4


4

4

X

3


3

X Que la démarche 3D (construction de la démarche DD, communication et reconnaissance) conduite par les coopératives sur les 8 critères leur ont permis : D’améliorer leur productivité et de conforter leur compétitivité ? De développer le dialogue et la solidarité entre les coopératives ? De mieux prendre en compte les impacts environnementaux dans leurs processus de production ? De stimuler leur capacité d’innovation et d’adaptation aux évolutions économiques, sociétales et environnementales ? De créer les conditions d’une meilleure lisibilité de leur fonctionnement à l’égard de toutes leurs parties-prenantes ? 4

4


4


4


3 2

4


3


4


4 2

4


3


3


4 Que la communication de la démarche 3D (plaquette, site internet…) auprès des parties prenantes externes des coopératives 3D et de Coop de France Aquitaine a permis : De contribuer à une meilleure compréhension réciproque entre le monde agricole et la Société ? De faire reconnaître les coopératives comme acteurs du développement durable de leur territoire ? De sensibiliser parties prenantes externes aux enjeux du développement durable ? De rendre plus visible pour la Société, le rôle des coopératives dans le développement durable ?

2


4

3

2

3


4

2

3

X


3

3

X

CONVERGENCES ET DIVERGENCES


La superposition des réponses apportées par les trois groupes de parties-prenante aux 13 questions évaluatives, met en exergue 7 points de convergence positive, relève 2 points de divergence apparente et pose 4 points d’interrogation.

Ainsi, les 7 questions qui ont fait consensus ont permis d’acter une représentation partagée des résultats et impacts du programme 3D, enrichie de nombreuses observations qualitatives.

Concernant l’impact de la démarche 3D sur l’anticipation par les entreprises des démarches réglementaires les groupes ont notamment pointé : Que la plupart des entreprises étaient déjà impliquées dans ce domaine avant de participer à 3D (lequel ne vise qu’indirectement cet objectif) et ce notamment au travers des démarches qualité. Que les rencontres inter-entreprises dans les ateliers d’échange (dirigeants, responsables QHSE…) ont permis d’instituer un état d’esprit de veille collective et de mutualisation d’information, qui ont vraiment contribué à créer une culture de l’anticipation propre aux entreprises 3D. Que cette capacité d’anticipation des contraintes réglementaires a contribué à faire émerger une forme plus globale de management du risque (avec une véritable cartographie des risques) ainsi qu’à l’embauche de responsables SST. Qu’enfin dans cette optique, 3D a contribué à donner du sens à ces obligations réglementaires ; des choses inconcevables il y a trois ans se mettent naturellement en place aujourd’hui, notamment avec reporting RSE et le rapport Développement Durable. Concernant l’amélioration du climat social et du dialogue dans l’entreprise, la démarche 3D a permis selon les participants : De favoriser et de rendre plus transparent un dialogue qui existait déjà (bien que chaque entreprise ait son propre rythme dans ce domaine et que les entreprises 3D soient probablement « les meilleurs élèves de la classe »), la démarche 3D reposant par essence sur un dialogue entre parties-prenantes. D’associer les délégués du personnels à une série de réunions 3D, ce qui a constitué une étape déterminante pour le lien entre 3D et dialogue social, tout comme la démarche GPS (Gestion des Perspectives Sociales) pour les entreprises 3D qui s’y sont engagées avec l’ARACT. De diffuser des initiatives comme la mise en œuvre d’une charte sociale éthique interne à l’entreprise, laquelle a notamment pu servir de support d’intégration des nouveaux salariés. Concernant le développement du dialogue et de la solidarité entre les entreprises (les avis sont unanimes), la démarche 3D a indéniablement : Généré une (re)connaissance et une solidarité mutuelle (mélange de dialogue, de solidarité et de business) grâce à l’animation collective, aux rencontres mensuelles et aux formations spécifiques. Fait émerger un fonctionnement collectif qui peut s’apparenter à celui d’un cluster (grappe d’entreprises associées autour d’une mise en commun de veille, de R&D, de formation, de logistique…) qui va bien au delà désormais du contenu des réunions 3D et génère vraisemblablement des initiatives de coopération dans d’autres domaines. Concernant la prise en compte des impacts environnementaux dans les processus de production, les participants : Se sont demandés s’il s’agissait d’une cause ou d’une conséquence, sachant que plusieurs entreprises (et ce n’est pas un hasard) étaient déjà engagées dans une procédure Iso 14000 par exemple. Ont unanimement validé le fait que 3D a aidé les entreprises à prendre plus systématiquement conscience des impacts de leur activité et à se poser les bonnes questions quant à leur responsabilité. De même concernant la stimulation de la capacité d’innovation et d’adaptation aux évolutions économiques, sociétales et environnementales, les participants : Ont tous salué le rôle majeur joué par les chargés de mission 3D et les ateliers collectifs, comme apporteurs d’idées, stimulateurs de réflexion et de pistes concrètes pour l’action. Ont observé que la réflexion sur la notion de responsabilité sociétale constituait également un puissant facteur d’adaptation aux évolutions de l’environnement des entreprises. Concernant les conditions d’une meilleure lisibilité du fonctionnement des entreprises à l’égard de leurs parties-prenantes, les participants : On mentionné le rôle primordial du rapport de Développement Durable, tout en signalant que seulement 14 d’entre-elles l’avaient publié à ce jour, sur les 25 engagées dans la démarche. Ont souligné le risque d’une communication qui ne s’appuierait pas strictement sur la réalité des pratiques et risquerait de ce fait, de s’apparenter à du « green washing ». Ont souligné le fait que la démarche 3D a permis de mieux identifier qui étaient les parties-prenantes de l’entreprise, de générer un développement d’ampleur pour le projet de l’entreprise, d’engager un gros travail de communication et de se doter d’une grille de lecture commune Concernant le rôle joué par les entreprises comme acteurs de développement de leur territoire, les participants : Ont considéré que c’était une évidence, la démarche 3D amenant naturellement les entreprises à se poser la question du territoire et de la communication avec ses élus. Ont souligné le fait que la plupart des coopératives et entreprises de l’IAA étant implantées en milieu rural, leur rôle et leur influence au sein du territoire était d’autant plus évidente.


Cependant 2 questions ont donné lieu à des appréciations plus contrastées.

La question sur l’impact de la démarche 3D sur la productivité et la compétitivité des entreprises, pour lequel : Le groupe des fondateurs (tout en notant que ce n’est pas le premier objectif de 3D), a estimé que l’effet d’image et de différenciation généré par le rapport Développement Durable, mais aussi l’impact de la démarche 3D sur la problématique SST, ont certainement contribué à améliorer la productivité. Le même groupe a également souligné que l’opération « APOPECO » conduite par l’AFNOR et visant explicitement l’amélioration de la compétitivité dans le cadre d’une démarche qualité, de même que la démarche engagée récemment auprès d’OSEO, allaient également dans ce sens. Par contre les groupes des entreprises et des parties-prenantes externes ont estimé qu’il n’y avait pas vraiment d’indicateur permettant de juger de l’impact de la démarche 3D et qu’il était donc difficile de faire le lien, tout en admettant qu’il y a là un chantier important, avec des marges de progression. La question sur la sensibilisation des parties prenantes externes aux enjeux du développement durable, pour laquelle : Les fondateurs et les parties-prenantes externes (directement concernées) estiment que les 3 ans de démarche ont réellement fait progresser cette sensibilisation à l’échelle régionale, malgré quelques échecs à l’exemple du dialogue avorté avec le Crédit Agricole. A contrario les entreprises ne sont pas convaincues d’avoir ce pouvoir avec toute le monde. C’est en tous cas plus difficile avec les fournisseurs et les clients de la Grande Distribution qui se focalisent plus facilement sur le label AB, que sur la notion de RSE.

Enfin le groupe des parties prenantes externes n’ayant pu se mettre d’accord sur quatre questions, celles ci méritent d’être éclairées par les commentaires suivants…

Ainsi en ce qui concerne l’implication des PP internes dans le projet de développement durable de l’entreprise, pour lequel : Les entreprises comme les fondateurs estiment que les cadres et la maîtrise ont été réellement impliqués et qu’il y a même eu une montée en puissance de cette implication les dernières années. Ces deux groupes estiment de même que les salariés de la production, moins directement concernés au départ, l’ont été progressivement grâce notamment aux chartes éthiques. De même, la sensibilisation s’est faite progressivement avec les agriculteurs adhérents, pour qui d’autres démarches collectives comme Agri Confiance® étaient a priori plus facilement identifiables. En revanche pour les parties-prenantes externes qui n’ont qu’une vue très parcellaire de la question, il leur semble qu’il y a une trop grande disparité entre les entreprises, pour que cette question puisse faire l’objet d’une appréciation globale. De même pour ce qui concerne l’impact de la démarche sur le renforcement des valeurs coopératives au sein de l’entreprise : Les fondateurs estiment que les valeurs coopératives sont nécessairement compatibles avec la démarche de développement durable et potentiellement revivifiées par le dialogue avec les parties-prenantes. De fait la démarche 3D a pu parfois contribuer à remettre à jour les valeurs et le fonctionnement coopératif de l’entreprise, au point de revendiquer une identité dont elle peut à nouveau être fière. Pour les entreprises c’est tout aussi évident, la démarche a permis de formaliser et de communiquer sur les valeurs coopératives, jusque dans le rapport de développement durable où un soin particulier a été apporté au choix des mots pour parler de la coopérative. Par contre pour une partie des participants au groupe des parties-prenantes externes, cette parenté des valeurs coopératives avec la démarche DD n’est pas évidente. Combien de salariés ont ils lu le rapport DD par exemple ? Là encore quid de l’œuf et de la poule ? Est-ce que les coopératives ont eu plus de facilité à adopter la démarche ou est-ce la démarche qui les a confortées dans leur fonctionnement coopératif ? Concernant l’impact de la démarche 3D sur une meilleure compréhension entre agriculture et société, il apparaît que malgré des réponses apparemment contradictoires, les trois groupes sont finalement d’accord sur les constats suivants : L’impact sur les consommateurs est très limité car la grande distribution fait écran et parce que la RSE n’intéresse pas vraiment les médias. Il est plus facile de valoriser l’agriculture biologique et son label AB qui dans l’esprit du grand public, renvoie plus aux producteurs qu’aux entreprises de transformation. L’impact apparaît cependant plus évident concernant les élus des collectivités locales et territoriales, qui prennent connaissance de la démarche grâce aux partenariats qui se sont noués avec la Coop de France Aquitaine. Mais dans tous les cas il y a encore du chemin à faire concernant cet enjeu de la démarche. Concernant enfin la question d’une meilleure visibilité par la société du rôle des coopératives en matière de développement durable, il apparaît également que les trois groupes sont d’accord sur les constats suivants : Pour les entreprises, c’est une opportunité qui reste à saisir, « on peut maintenant parler du DD sans dire n’importe quoi ». Pour les fondateurs, le chemin reste à faire, c’est une opportunité à saisir. Pour les parties-prenantes externes il y a encore du chemin à parcourir, c’est toute la question de la communication institutionnelle et de sa cible. ENSEIGNEMENTS DE L’EXERCICE

Trois points méritent sans doute d’être soulignés à l’issue de cet exercice, et tout d’abord l’impact qu’a pu avoir l’implication des entreprises dans la démarche 3D, sur leurs enjeux économiques. Il y a en effet unanimité pour confirmer l’effet de la démarche 3D sur l’installation d’un dialogue et d’une solidarité entre les entreprises 3D, une dynamique qui peut s’apparenter à celle d’un « cluster » régional des PME de l’IAA. Dans le même temps les réponses à la question concernant l’impact de la démarche sur la compétitivité et la productivité des entreprises, viennent conforter cette analyse qu’il y a dans ce domaine une réelle opportunité à saisir pour les entreprises. Le deuxième point particulièrement remarquable, c’est le fait que la démarche 3D semble avoir fonctionné comme un puissant levier d’amélioration et de consolidation d’un certain nombre d’initiatives et/ou de valeurs préexistantes au sein des entreprises, comme le dialogue social, l’attention portée aux impacts environnementaux de leur activité, leur capacité d’anticipation, leur rôle dans le développement de leur territoire (rural), les valeurs coopératives… un constat positif qui pose « en creux » la question de l’accueil dans la démarche, d’entreprises à ce jour moins impliquées dans ces domaines de progrès. Le troisième point intéressant à souligner concerne la difficulté de faire valoir l’implication des entreprises dans cette démarche de RSE/développement durable vis-à-vis du monde extérieur (en particulier les consommateurs et les distributeurs) pour qui la différence entre responsabilité sociétale et production sous label « agriculture biologique » n’est pas évidente à faire. Il y a sans doute là un des principaux axes de progrès à prendre en compte pour l’avenir et surtout la diffusion de la démarche.


POINTS FORTS ET POINTS FAIBLES Analyse AFOM

Atouts Faiblesses Solidarité et mutualisation inter-entreprises Anticipation exigences réglementaires Capacité d’innovation Lien au territoire local Meilleurs lisibilité vis-à-vis des parties-prenantes Compréhension entre agriculture et Société Sensibilisation des parties-prenantes externes (troisième cercle) Opportunités Menaces Lien entre DD et productivité/compétitivité Meilleure implication des salariés de la production et des agriculteurs adhérents Renforcement du dialogue social Visibilité des coopératives et entreprises 3D Capacité de la démarche à intégrer et « convertir » un plus grand nombre d’entreprises dont certaines sont loin aujourd’hui d’être les « bons élèves » de la RSE





Scop Sapie Juin 2012 VADE-MECUM POUR L’ANIMATION D’UN ATELIER D’ÉVALUATION CROISÉE


1. Introduction de l’atelier par l’animateur a. Rapide tour de présentation des participants (sauf s’ils se connaissent tous) b. Présentation des règles de fonctionnement de l’atelier : i. Chaque participant est invité à s’exprimer sur chaque question mais peut aussi indiquer qu’il ne souhaite pas répondre. ii. Pas plus d’une minute par intervention. iii. A la fin du tour de table l’animateur propose une note de 1 à 4 que pourrait attribuer le groupe à la question. iv. La note est attribuée par consensus mais en cas de divergence dans le groupe la question n’est pas notée et est signalée par une croix. 2. Déroulement des réponses aux questions a. L’animateur lit et commente le corps général de la question. b. Puis il énonce la première question et lance le tour de table. c. L’animateur intervient avec humour et bon sens s’il estime qu’un participant sort du sujet ou consomme trop de temps de parole. d. Même s’il est secondé par un rapporteur, l’animateur prend des notes sous forme de mots clés pour retenir les termes du débat et les principaux motifs de la note attribuée par le groupe à chaque question. e. A l’issue du tour de table il propose une note. f. Les participants acquiescent par consensus ou expriment des avis divergents. g. L’animateur écrit la note en face de la question sur sa feuille du groupe. h. L’animateur énonce la deuxième question et lance le tour de table en commençant par un autre participant que celui qui a répondu le premier à la question précédente. 3. Conclusion et synthèse a. A l’issue de l’atelier l’animateur rejoint ses collègues des autres groupes et recopie ses notes sur la feuille de synthèse. b. Il donne ses indications de vote au rapporteur général. c. Puis au cours de la réunion plénière, il seconde le rapporteur général dans l’explicitation des notes attribuées par son groupe.




GIPCUCSA Albi, le 31 juillet 2012 N/Réf : MB/AC/2012.16 Affaire suivie par Amélie CHEVALLIER Contact : 05.63.46.31.60


Madame, Monsieur,

Après avoir été prolongée dans sa forme actuelle jusqu’au 31 décembre 2014, les procédures des Contrats Urbains de Cohésion Sociale (CUCS) et des dispositifs de la politique de la ville tel que le Programme de Réussite Educative (PRE) seront vraisemblablement appelées à être profondément remaniées. En effet, l’évolution des politiques territoriales, tout comme l’élaboration plausible d’une nouvelle politique d’aménagement du territoire et de la Ville par le Gouvernement, vont très certainement modifier les bases des différents dispositifs contractuels existants. S’ouvre ainsi pour les acteurs concernés, déjà bousculés par les contraintes budgétaires, une période d’incertitude qui risque de fragiliser encore plus les associations qui portent les actions du CUCS et PRE sur le terrain. C’est la raison pour laquelle le GIP CUCSA a décidé de faire appel au Dispositif Local d’Accompagnement (DLA) du Tarn afin de proposer aux associations albigeoises concernées, l’accompagnement d’un consultant qui les aide à consolider leur projet et la viabilité de leurs actions. C’est dans ce cadre que le consultant retenu pour cette intervention, M. Brunet de la Scop Sapie, a proposé qu’une des trois journées de travail collectif puisse être consacrée à une « réflexion croisée » sur les enjeux et les contraintes de la politique de la Ville dans l’agglomération albigeoise. Il est normal et légitime que les élus du territoire, les institutionnels, les techniciens et travailleurs sociaux en charge de la mise en œuvre des politiques publiques et les associations qui portent les actions, puissent avoir chacun des représentations différentes des enjeux ainsi que de leurs intérêts. Il n’en existe pas moins de nombreux points de convergences dont l’identification permet d’acter les bases indispensables du travail en commun.

Je vous propose donc de participer le 17 octobre prochain de 14h à 17h, salle Jean Jaurès à la Mairie d’Albi, à un temps de réflexion croisée qui se déroulera de la manière suivante : 14h – 14h30 : accueil des participants, présentation d’une série de questions stratégiques et prospectives sur les enjeux d’une politique de la Ville dans l’agglomération albigeoise. 14h30 – 16h : travail en groupe homogènes (élus, institutionnels et techniciens, associations) qui apporteront chacun leurs réponses aux questions posées. 16h – 17h : croisement des réponses, puis indentification des convergences et des divergences qui seront discutées et approfondies de façon à construire un socle de consensus et imaginer des pistes d’amélioration pour l’avenir.

Cet exercice susceptible de jeter les bases d’une éventuelle contribution des acteurs à l’élaboration d’une prochaine génération de contrats urbains de cohésion sociale, devrait surtout permettre dans l’immédiat de consolider le partenariat des associations avec les acteurs publics et de lancer le principe d’un travail d’évaluation partagé.

En espérant que vous pourrez vous rendre disponible pour cette journée, je vous prie d'agréer, Madame ; Monsieur, l'expression de mes salutations distinguées.