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'''Contribution de Imagili - Sailing News TV'''
  
Des Productions du Fantôme, le 21 mars 2007:
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'''Olivier Champeaux'''
  
'''Suite à la réunion du 15 mars:'''
 
  
Bonjour à tous,
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Au-delà de la question de la création d’un pôle image propre à une région ou un département, se pose la question de savoir où en sont aujourd’hui les moyens de diffusion de programmes.
L'intervention de Jean-Luc Nelle, lors de la réunion du 15 mars, a été très riche en enseignements. Elle ouvre de nouvelles pistes de réflexion. Les questions soulevées ici ne suivent pas exactement la chronologie des débats proposés, elles ont pour unique ambition d'ouvrir un débat, afin que chacun puisse faire part de ses propres idées ....
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Le modèle rennais semble bien fonctionner, mais il est clair que la future télé locale devra trouver sa propre identité... Dans quelle mesure doit-on s'inspirer de TVRennes35?
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Si la France est, comme souvent, en retard, les pays anglo-saxons ont bien pris la mesure du changement qui arrive.
Le concept rennais est « une télévision assise sur l'information de proximité, l'informaton locale » qui s'articule autour de 2 axes: un journal télévisé quotidien et des magazines thématiques centrés sur l'info. La télé brestoise a-t-elle vocation à devenir une chaîne d'information? Cette vocation est souvent fortement liée à la demande d'une poulation: les gens aiment l'information de proximité.  « Télé Iroise » va-t-elle vouloir et pouvoir créer un journal télévisé? Et dans l'affirmative, une autre question se pose immédiatement: quel contenu, avec quelle ligne éditoriale? Dans quelle mesure la présence de financeurs liés aux médias locaux interférera t-elle dans cette ligne éditoriale? Comment créer de toute pièce une structure informative indépendante?
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La deuxième vocation de TVRennes35 c'est qu'« à l'inverse d'une chaîne nationale, elle ne travaille pas sur un segment de population, mais sur une agrégation de tous les publics qui constituent le territoire ». Cette orientation rejoint les objectifs du projet « Télé Iroise »: « une télé diverse et bigarrée, une télé plurielle ». La chaîne rennaise répond à cette notion par le plus large choix possible d'émissions thématiques, disposées dans la grille pour couvrir le public le plus large possible. Là encore qu'en est-il pour la future chaîne: proposer de nombreuses émissions s'adressant à tous les tranches de public, ou proposer des émissions plus généralistes s'adressant à tous les publics? Si la première hypothése est choisie, elle permettrait à chaque acteur de la nouvelle télévision locale de trouver sa place, « son créneau »..
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Les possibilités qu’offrent aujourd’hui les réseaux type « internet » dépassent de loin le débat sur les moyens de distribution et diffusion de programmes, remettent en question les systèmes en place actuellement, les sociétés qui encadrent ces technologies, les moyens financiers pour réaliser des programmes, les moyens de contrôle de la diffusion, etc.
  
Parmi tous les thèmes abordées par une télé plurielle, les émissions consacrées au sport sont un peu à part. Elles drainent un très large public et constituent un attrait indéniable pour le téléspectateur... Quelle place « Télé Iroise » accordera t-elle au sport?
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Il y a quelques années, la diffusion de programmes ne pouvait être faite que par des organismes ou sociétés importantes.
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La mise en place d’un réseau hertzien coûtait très cher et s’arrêtait aux frontières d’un pays.
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Les sociétés qui fournissaient des programmes devaient donc convaincre et diffuser via ses réseaux.  
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D’abord dépendants uniquement de l’Etat puis, devenant privés, les grands groupes de télévision que nous connaissons encore aujourd’hui se sont développés, jouissant d’un  «certain monopole ».
  
Toujours selon le modèle rennais, un équilibre est à trouver entre programmes de flux et programmes de stock. Le rôle d'animateur, de soutien à la production locale tant en tant que producteur que de diffuseur est primordial. « Télé Iroise » devra continuer à jouer ce rôle, indispensable à l'émergence de jeunes auteurs. La grille des programmes devra laisser une large place aux productions indépendantes. La co-production  locale est une des bases de cette indépendance.
 
  
Ensuite se pose la question cruciale de la viabilité financiére de la future chaîne locale. Cette  viabilité économique est, selon Jean-Luc Nelle, la première condition pour l'obtention d'un créneau par le CSA. Le modèle économique le plus répandu est assis sur un trépied, avec des ressources provenant d'un système mixte mêlant collectivités locales et territoriales, financements privés et recettes publicitaires. Il semble indispensable que les acteurs économiques intéressés à la création d'une nouvelle chaîne locale se manifestent, leur participation est essentielle dès la prochaine réunion de travail, car sans leur soutien la viabilité du projet est compromise...
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Dans cette géographie de la diffusion, l’Etat pouvait garder un contrôle et un rôle de régulateur. Il n’y a pas si longtemps, c’est encore l’Etat qui gérait les moyens de diffusion.
  
Pour terminer, un mot sur le nom de la future chaîne. Jean-Luc Nelle a ouvert le débat en déconseillant un nom trop connoté géographiquement, qui pourrait rapidement s'avérer réducteur, et limiterait l'identification du public...Qu'en pensez-vous?
 
  
Tout ceci nous ouvre un large débat. Beaucoup de questions, peu de réponses... Mais nous attendons que tout le monde donne son point de vue, de manière à ce que les choses avancent.
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C’est l’Etat encore, via certains organismes, qui continue de financer en partie l’industrie du programme par des aides et autres subventions.
  
Gaëlle Lacroix et Guillaume Prigent
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Apport d’aides (+/- 25% du prix) sur le financement d’un programme de fiction ou long métrage, aide à la distribution, système de protection sociale, sociétés de gestion collective des droits, aide à l’export de programmes etc, la «  batterie » de moyens de financements mise en place depuis 20 ans est impressionnante et est, jusqu'à aujourd’hui très bien utilisée par les sociétés «  majors » dans la réalisation de programmes.
  
  
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Aujourd’hui, les technologies de l’Internet permettent de s’affranchir totalement de tout le système existant depuis plus de 45 ans.
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Dire que c’est une révolution n’est pas faux.
  
'''Suite à la visite d'Elisabeth Clément et de Patrick Hardouin, représentants de TéléNantes le 19 avril 2007:'''
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En face des sommes colossales nécessaires à la diffusion hertzienne (numérique terrestre comprise), diffuser et distribuer du programme par Internet est d’un coût très faible, voire nul.
  
Comme pour la visite de Jean-Luc Nelle de TVRennes35, cette visite des responsables de Télénantes lors de la dernière réunion de « TéléIroise » apporte son lot de nouvelles pistes de réflexion ainsi qu'un afflux de nouvelles questions.
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Les réseaux type « Internet » permettent de s’affranchir totalement des schémas classiques de programmation qui, obligatoirement verticaux pour le hertzien (grille horaire) deviennent horizontaux par Internet (choix du programme et choix du moment de visionnage).
  
En 2000, TéléNantes s'est mise en place à la suite de la réflexion d'un petit groupe de travail qui s'est réuni chaque semaine pendant plus d'un an. Elisabeth Clément nous a confié combien la préparation du dossier était ardu et a bien insisté sur le fait qu'il lui semblait indispensable de fonder une structure (association?) pour porter le projet car en effet selon elle:
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- Chacun peut devenir diffuseur.  
''« tout l'enjeu est dans le pouvoir que va garder cette structure de départ dans le développement de la future chaîne »''.
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Il serait bon qu'autour du projet « TéléIroise » un groupe soit rapidement constitué avec les gens les plus motivés, prêts à se réunir plus souvent. Les réunions publiques ont démontré l'intérêt des acteurs locaux sur ce projet et révélé que de nombreuses structures existaient déjà, porteuses d'idées de programmes, de compétences, d'envies. Il faudrait répertorier toutes ces énergies en demandant à chacun non seulement ses motivations, mais comment il voit sa participation au sein de la future chaîne en écrivant une note d'intention. Constatant le nombre, la diversité et la motivation des personnes présentes à la réunion, Elisabeth Clément remarquait que:
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- La qualité de réception est déjà celle de télévision dite «  classique (A noter que les Anglais « émettent » déjà en HD sur internet).
''« TéléIroise semble bien partie, c'est une jolie musique à mettre en partition »'' 
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Lors de la réunion du 14 juin concernant entre autre «l'élaboration d’un projet concret sur le plan des programmes », il est primordial d'évoquer la charte éditoriale de la future chaîne. En effet, selon Elisabeth Clément:
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- La notion de Web TV dépasse l’ordinateur et arrive sur les écrans de TV classiques grâce aux  « set up box ». Il en existe des centaines de milliers en Angleterre, la première est en vente à la FNAC en France.
''« le CSA ne délivrera pas de fréquence pour un assemblage de programmes juxtaposés, il faut un axe éditorial important même si comme pour TéléNantes il tient en quatre mots: Rassembler, Surprendre, Comprendre et Mettre en valeur. »''
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Les réflexions de TéléNantes ont abouti à une journée de présentation des projets au Lieu Unique en novembre 2001. C'est lors de cette journée décisive que les collectivités locales ont saisi l'importance de l'enjeu et le fait qu'il était primordial que le territoire soit représenté dans la future télévision locale. A Brest, le 17 octobre 2007, aura lieu la journée de l'Image et du Son, qui sera aussi la journée de présentation de la future chaîne. Ne devrait-on pas distinguer ces deux évènements afin de donner au projet de « TéléIroise » l'impact qu'il mérite?
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- La notion de chaîne disparaît, seule reste la notion de programme (ou de thématique).
Il est important que tous les futurs acteurs travaillent dans cet optique en réalisant des pilotes de programme de qualité spécialement pour cette journée.
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Enfin TéléNantes a évoqué son positionnement par rapport à la presse locale en signifiant que:
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- Les supports de réception (baladeurs – téléphones – ordinateurs – tv etc..) se multiplient et deviennent nomades.
''« la télévision locale doit être le moyen pour que la presse locale continue à exister »''. Dans le cas du projet de « TéléIroise », la participation de la presse locale doit être précisée. Jean-Yves Chalm, représentant du journal « Le Télégramme » a manifesté son intérêt pour le projet en réunion publique. De plus depuis quelques jours, le journal propose à ses lecteurs et aux internautes un journal vidéo quotidien sur son site internet. Sa présence aux réunions de travail devient donc plus que souhaitable pour que la presse locale soit un moyen que le projet de télévision locale continue à exister.
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La venue des représentants de TVRennes35 et de TéléNantes fut très riche en enseignements. Ces deux chaînes ont démontré leur soutien à la création d'une nouvelle télévision locale de service publique. Suite à ces exposés,  s'ouvre maintenant pour le projet « TéléIroise » le temps de la réflexion et de la concrétisation. Encore une fois le débat est ouvert, nous attendons vos réflexions et vos projets.
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- La grille horaire disparaît.
  
Gaëlle Lacroix et Guillaume Prigent, pour l'association des Productions du Fantôme.
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- Le « ciblage » du spectateur et de l’audience devient possible.
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- Le transfert d’images (http /ftp) est de plus en plus rapide et permet de recevoir « dans la minute » des images venant du monde entier.
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- Les systèmes permettant de « faire du direct » existent.
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- Plus besoin d’enregistrer ou même de télécharger ;  les programmes sont toujours disponibles 24 heures sur 24.
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Le programme devient multi secteur et, au-delà du divertissement, de l’info et du sport, peut englober  totalement tous les thèmes, dans toutes les langues.
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Les frontières n’existent plus ; le contrôle territorial de la diffusion devient impossible, le programme obtenant automatiquement une diffusion internationale.
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En France, nous avons tendance à «  bloquer » ou interdire, puis subir. Il est évident que l’avenir de la diffusion met à mal nombre de systèmes, de lobbys, d’organismes de toutes sortes qui vont depuis les sociétés de gestion collective droits en passant par celles de « régulation et de contrôle ». Même les systèmes et organismes de mesures sont mis à mal.
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Cette «  révolution » pose également le problème du financement de tous ces programmes.
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Publicité, sponsoring, diffusion gratuite ou payante, etc.… il nous semble que tout est sur la table.
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Encore un exemple : il n’y a pas si longtemps, une caméra valait 60 000 euros. Une régie nécessaire au montage deux cent ou trois cents mille euros. Aujourd’hui une caméra HD coûte quatre mille euros et un ordinateur  plus puissant que les régies valent 3000 à 4000 euros.
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Nul besoin de la notion de « chaîne » pour exister. Un bon programme peu devenir à lui tout seul un « canal » de diffusion.
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Comme toujours, lorsque arrive un tel changement, il y a des débordements, des essais et des excès. Avec le temps, certaines initiatives deviendront pérennes, trouvant leur « cible », d’autres disparaîtront. La «  valeur » du programme correspondra au nombre de spectateurs qu’il captera.
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100 000  visionnages pour un programme, 200 000 pour un autre, etc. ce sera l’addition de cette «  nouvelle audience » qui formera la force des nouvelles sociétés de diffusion dite«  de télévision ».
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Il y a bien d’autres exemples qui montrent a quel point le fameux PAF est en voie de changement complet.

Version du 20 juin 2007 à 10:36

Contribution de Imagili - Sailing News TV

Olivier Champeaux


Au-delà de la question de la création d’un pôle image propre à une région ou un département, se pose la question de savoir où en sont aujourd’hui les moyens de diffusion de programmes.

Si la France est, comme souvent, en retard, les pays anglo-saxons ont bien pris la mesure du changement qui arrive.

Les possibilités qu’offrent aujourd’hui les réseaux type « internet » dépassent de loin le débat sur les moyens de distribution et diffusion de programmes, remettent en question les systèmes en place actuellement, les sociétés qui encadrent ces technologies, les moyens financiers pour réaliser des programmes, les moyens de contrôle de la diffusion, etc.

Il y a quelques années, la diffusion de programmes ne pouvait être faite que par des organismes ou sociétés importantes. La mise en place d’un réseau hertzien coûtait très cher et s’arrêtait aux frontières d’un pays. Les sociétés qui fournissaient des programmes devaient donc convaincre et diffuser via ses réseaux. D’abord dépendants uniquement de l’Etat puis, devenant privés, les grands groupes de télévision que nous connaissons encore aujourd’hui se sont développés, jouissant d’un «certain monopole ».


Dans cette géographie de la diffusion, l’Etat pouvait garder un contrôle et un rôle de régulateur. Il n’y a pas si longtemps, c’est encore l’Etat qui gérait les moyens de diffusion.


C’est l’Etat encore, via certains organismes, qui continue de financer en partie l’industrie du programme par des aides et autres subventions.

Apport d’aides (+/- 25% du prix) sur le financement d’un programme de fiction ou long métrage, aide à la distribution, système de protection sociale, sociétés de gestion collective des droits, aide à l’export de programmes etc, la «  batterie » de moyens de financements mise en place depuis 20 ans est impressionnante et est, jusqu'à aujourd’hui très bien utilisée par les sociétés «  majors » dans la réalisation de programmes.


Aujourd’hui, les technologies de l’Internet permettent de s’affranchir totalement de tout le système existant depuis plus de 45 ans. Dire que c’est une révolution n’est pas faux.

En face des sommes colossales nécessaires à la diffusion hertzienne (numérique terrestre comprise), diffuser et distribuer du programme par Internet est d’un coût très faible, voire nul.

Les réseaux type « Internet » permettent de s’affranchir totalement des schémas classiques de programmation qui, obligatoirement verticaux pour le hertzien (grille horaire) deviennent horizontaux par Internet (choix du programme et choix du moment de visionnage).

- Chacun peut devenir diffuseur.

- La qualité de réception est déjà celle de télévision dite «  classique (A noter que les Anglais «  émettent » déjà en HD sur internet).

- La notion de Web TV dépasse l’ordinateur et arrive sur les écrans de TV classiques grâce aux « set up box ». Il en existe des centaines de milliers en Angleterre, la première est en vente à la FNAC en France.

- La notion de chaîne disparaît, seule reste la notion de programme (ou de thématique).

- Les supports de réception (baladeurs – téléphones – ordinateurs – tv etc..) se multiplient et deviennent nomades.

- La grille horaire disparaît.

- Le « ciblage » du spectateur et de l’audience devient possible.

- Le transfert d’images (http /ftp) est de plus en plus rapide et permet de recevoir « dans la minute » des images venant du monde entier.

- Les systèmes permettant de « faire du direct » existent.

- Plus besoin d’enregistrer ou même de télécharger ; les programmes sont toujours disponibles 24 heures sur 24.

Le programme devient multi secteur et, au-delà du divertissement, de l’info et du sport, peut englober totalement tous les thèmes, dans toutes les langues.

Les frontières n’existent plus ; le contrôle territorial de la diffusion devient impossible, le programme obtenant automatiquement une diffusion internationale.

En France, nous avons tendance à «  bloquer » ou interdire, puis subir. Il est évident que l’avenir de la diffusion met à mal nombre de systèmes, de lobbys, d’organismes de toutes sortes qui vont depuis les sociétés de gestion collective droits en passant par celles de « régulation et de contrôle ». Même les systèmes et organismes de mesures sont mis à mal.

Cette «  révolution » pose également le problème du financement de tous ces programmes. Publicité, sponsoring, diffusion gratuite ou payante, etc.… il nous semble que tout est sur la table.

Encore un exemple : il n’y a pas si longtemps, une caméra valait 60 000 euros. Une régie nécessaire au montage deux cent ou trois cents mille euros. Aujourd’hui une caméra HD coûte quatre mille euros et un ordinateur plus puissant que les régies valent 3000 à 4000 euros.

Nul besoin de la notion de « chaîne » pour exister. Un bon programme peu devenir à lui tout seul un « canal » de diffusion.

Comme toujours, lorsque arrive un tel changement, il y a des débordements, des essais et des excès. Avec le temps, certaines initiatives deviendront pérennes, trouvant leur « cible », d’autres disparaîtront. La «  valeur » du programme correspondra au nombre de spectateurs qu’il captera.

100 000 visionnages pour un programme, 200 000 pour un autre, etc. ce sera l’addition de cette «  nouvelle audience » qui formera la force des nouvelles sociétés de diffusion dite«  de télévision ».

Il y a bien d’autres exemples qui montrent a quel point le fameux PAF est en voie de changement complet.