Edito : Des contenus numériques mis en communs (900 signes)

Au pays de Brest, par le choix de leur auteur, des centaines de photos, de sites associatifs, d'articles de Wiki-brest , de vidéos du Médiablog, de sons de Territoires Sonores sont réutilisable par les lecteurs.

Wikipedia comme le logiciel libre ont ouvert à la voie à une mise en biens communs des contenus numériques, recopiable facilement qui nous enrichisse tous et facilite l'accès aux savoirs et biens culturels.

C'est autour de ces questions de libertés d'usages élargies qui respecte le droit de chaque auteur que nous organisons cette première semaine « Brest en biens communs ».

Ateliers, débats, présentation sont là pour informer, discuter de ce mouvement qui des chercheurs aux enseignants, des personnes aux associations et collectivités publiques posent la question de biens numériques accessibles à tous et concerne chacun-e d'entre nous.

Les Biens Communs Numériques qu’est ce que c’est ?

Un texte, une photo, un enregistrement peuvent facilement être diffusé et reproduit sur l'internet. Encore faut-il que l'auteur le permette. Par défaut en France ce n'est pas le cas. Pourtant beaucoup de personnes ne voient pas d'inconvénient à ce que leur cours, leur article la photo, le site web associatif dont ils sont fiers soient réutilisables par d'autres. Des licences comme Creative commons, art libre ont été créées pour élargir les droits d'usage. C'est ainsi que chacun-e peut réutiliser tout ou partie d'un article de wikipedia en citant la source,

Les enjeux des biens communs numériques

En France, beaucoup de données publiques sont sous clé d'accès : les statistiques de l'INSEE, les données géographiques de l'IGN et de nombreuses oeuvres de musées interdites à la reproduction,...

Pourtant c'est le caractère public de la recherche qui fait progresser la science, c'est la diffusion au plus grand nombre des livres qui a permis l'essor de la démocratie. Aujourd'hui la généralisation de l'internet et des médias numériques ouvre la voie à un nouveau bond en avant dans l'accès à la culture et aux savoirs.

Porté par le succés de Wikipedia et des logiciels libres, naît un mouvement des contenus mis en commun respectant le droit de l'auteur. Après l'école pour tous, l'utopie d'une société de la connaissance partagée se dessine. Il est essentiel qu'à côté du développement de services marchands, l'internet soit aussi synonyme de recherches publiques, de données publiques, de patrimoine culturel accessible, de manuels scolaires librement utilisables. C'est à cet élan vers plus de libertés partagées que Brest en biens communs vous propose de participer.