notes de Nicolas Jullien lors de la première réunion tour de table

Volet action-recherche-action. Compréhension du fonctionnement de la société sur les freins d'usage des biens communs et confrontation à des problèmes de mise en réseau, de réutilisabilité de l'information publique (transparence, étude accessible aux personnes), économique (enrichissement des études) et social (mise en réseau, relation avec les habitants).

- réseau Intercoop (intelligence collective de la FING), volet action : favoriser la diffusion des biens publics (définition, formation des acteurs, etc.) + questions grand public des utilisateurs. Interpellation des politiques sur les données ouvertes. Concrètement, premier terrain d'enquête autour de la culture populaire/ cultural heritage. - Réseau de pro-am (botanique, Telabotanica). - Vecam (Valérie Peugeot, Hervé le Crosnier) sur les biens communs. - Appropriation privée par des acteurs du service public de la production publique. Pourquoi les gens « se ferment » ? Changement des pratiques ? Sont-ce des comportements culturels, sont-ce des problèmes institutionnels, d'évaluation des pratiques. Peur du regard des autres ?

Contribution sur Intercoop

Dés le départ du groupe CNT (Citoyenneté et Nouvelles Technologies) et des « Papis » (Points d'Accès Publics à Internet) à Brest j'ai voulu « donner à voir » en mettant en ligne actions et compte-rendus Avec Spip et les systèmes de publication une étape sur le web a été franchie : ne pratiquant pas le «langage html » j'ai pu écrire sur le web. Et ces écrits publiés sur a-brest.net, Vecam, Creatif ou I3C, j'ai voulu les relier à d'autres qui partageaient cette envie d'échanger de mettre en communs nos expériences. Nous avons appris la syndication entre sites avec l'usage des licence Creative Commons qui nous ont facilité la vie en rendant explicite cette réutilisation par d'autres.

Elu local , je trouve normal que ce qui est soutenu par la ville et donc jugé intéressant soit connu de tout un chacun et donné à voir. Redevable d'un bon usage de l'argent public il me semble que les études doivent être autant que possible rendues publiques et servir à tous. commun. Soucieux d'une démarche participative, publier de manière ouverte agendas, enquêtes, études contribue pour moi à la transparence et à au débat public.

La mise en place du projet wiki-brest élargit cette production de biens communs à toute une série d'acteurs personnes, associations et services publics et de leur poser la question des droits élargis ou non proposés aux lecteurs.

Travaillant à Télécom Bretagne et participant au laboratoire des usages Marsouin ce groupe est aussi pour moi en interaction avec le projet d'études Bi-coop qui vise à comprendre par un travail de recherche et d'enquête les freins et facilitations des acteurs du services publics dans cette problématique d'évolution de biens publics vers les biens mis en communs.

Aujourd'hui, la diffusion massive des outils du web2.0 interpelle les acteurs du service public confrontés à la production massive de contenus par les habitants. Dans contexte de l'information ouverte, je pense qu'il y a maintenant une opportunité pour interroger les services publics sur leur rapport aux informations produites et leur sens du bien commun à l'heure des biens informationnels.

C'est avec l'envie de faire émerger ces questions et de renforcer le courant de ceux et celles qui ont le souci d'élargir les biens communs en contrepoint des logiques marchandes et publicitaires dominantes que je participe à ce groupe.